Le vent mauvais souffle de Largentière ...

par Jean-Jacques REILNAC

25 juin 2011

Connaissez-vous Largentière ?

Jolie petite commune du nord de l'Ardèche. Un centre ville historique magnifique. Des vieilles pierres de toute beauté.

C'est aussi une Sous-préfecture. Une toute petite Sous-préfecture.
Et c'est cette Sous-préfecture qui est chargée de tous les dossiers concernant les Gorges de l'Ardèche. Malheureusement pour les Templiers, le vent mauvais souffle toujours de là-bas...
Souvenez-vous, déjà en 2005, la CDAT du 17 février avait été manipulée par la Sous-préfecture. Heureusement, son dirigeant avait été remplacé et la nouvelle équipe préfectorale du côté de Privas avait pu trouver une solution au conflit.
D'ailleurs, la solution au conflit de 2005, trouvée par l'équipe préfectorale d'alors, avait constitué à appliquer les textes de lois (sans manipulation) comme nous les interprétons nous mêmes aujourd'hui (lire communiqué de presse FFN et lettre ouverte du CNGA).

Les textes de lois ont-ils changé depuis ?

Bien sût que non !

Le préfet en 2005 aurait-il mal appliqué la loi ?

On n'en doute ...

Nous en concluons aujourd'hui, que c'est bien l'équipe actuelle qui manipule les textes de lois et essaye aussi de manipuler les hommes et les esprits.

Nous venons d'apprendre que la Sous-préfecture fait actuellement pression sur nos responsables fédéraux pour éviter le rassemblement de dimanche 26 juin 2011. Dans un étrange appel téléphonique, dont nous ne révèlerons pas la teneur (au CNGA, nous savons ce qu'est le droit de réserve(1) !), le Sous-préfet est sorti de son rôle en prenant ouvertement partie ! C'est un abus de pouvoir !

Dans quelle République sommes-nous ?

Nos dirigeants ne nous écoutent pas, ils ne répondent pas aux courriers, négligent les milliers de signatures de la pétition, manipulent les textes de lois en leur faveur, utilisent leur position pour empêcher le droit d'expression, ...

 

Ceci est intolérable. Il faut le dénoncer haut et fort !

  • (1) Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 - Article 26
     En savoir plus sur cet article...
    Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le code pénal.

    Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, notamment en matière de liberté d'accès aux documents administratifs, les fonctionnaires ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision expresse de l'autorité dont ils dépendent.

Nous ne sommes pas dupes des méthodes utilisées.
Nous serons bien présents dimanche dans les Gorges de l'Ardèche, Terre de liberté. Nous la défendrons !!
Rejoignez-nous dans ce combat qui n'est pas seulement celui de défendre un camping ou la pratique du naturisme :
il s'agit de défendre notre liberté bafouée par nos dirigeants.